193 messages auront couvert ces lamentables 2 années à Paris... =.=
Alors puisque de toute façon, comme des millions d'utilisateurs de blogs, je ne mets plus vraiment cette page à jour, qui est devenue, ou est toujours restée un gouffre de plus en plus noir et sobre, je me déplace, bêtement, vers un serveur perso qui me laissera un peu plus de possibilités dans la fantaisie. Je me contente pour commencer de la fête du slip, mais j'espère bien créer quelque chose de plus affriolant pour vous garder dans mes filets. Alors, chers amis, donnons nous la main et allons ensemble vers

http://memorae.free.fr

Qui sait je ne vais pas acheter un nom de domaine, tant qu'à faire. A très vite pour de nouvelles aventures taiwanaises, prenez soin de vous en attendant.

Plein d'amour

- End of transmission -

11 jours!

11 days, and say hello to the angels... Indeed.

22 juillet. Rhaaaaa, les jours défilent trop vite! Les dures réalités qu'on aimerait bien voir changer.
Soirée de festival hier soir. Musique dub electro et reggae... très très longue à décoller, le scenario "je cours après tout le monde sans jamais trouver personne" jusqu'à pas d'heure pour finir en s'amusant un peu, quand même. Je suis censé remettre ça ce soir, après tout, je le regretterai une fois parti si je n'ai pas revu tout ce beau monde tant qu'il en était temps.
Accessoirement, je cours après mon téléphone qui continue à sonner dans le vide à l'autre bout du fil sans fil. Et j'ai beau savoir pertinemment qu'il vaut mieux profiter de sa liberté tant qu'on l'a encore, si ce qui vient après est voulu, j'ai toujours ce besoin de lui parler. Je me partage entre un petit Moleskine, rempli de quelques pages, qui m'accompagnera là bas, et cette page, un peu désertée. Je regrette un peu il y a 2 ans (belle syntaxe), où je proliférais dans la création sans me poser les mauvaises questions. Maintenant je regarde ce moment et ce que j'y ai fait, et je vois toujours ce que j'ai fait de mieux. Le mieux, justement, c'est de reprendre les choses là où je les avais laissées, en profitant de ce que j'ai quand même appris à Paris. Il y en a eu des choses. Et puis jouer du piano! Profiter de tout le beau matériel. Redevenir mélancolique, et me remplir de toutes ces bonnes volontées qui me mènent toujours quelque part. Maintenant, je sais les arrêter au moins un peu quand il faut, et ne pas aller trop loin. Redire à tous ces gens "je pars à Taiwan apprendre le chinois", ça m'a remontré que la vie va continuer ici, et que je n'en ferai pas partie. Mais bon, soyons réalistes, je n'en faisais plus partie à Paris, alors autant faire partie de quelque chose, ailleurs.
Assez d'inepsies vaseuses.

On a beau appeler ça la fin, ça n'en a pas vraiment l'odeur ou le gout... En ayant le sentiment de laisser bien des routes que j'avais pour habitude de croiser se tracer seules, je me dis que de belles choses ont été accomplies malgré tout et que ces choses ne sont pas finies pour autant. Juste un sentiment apaisant que ces chemins continuent et que le jeu repart pour un tour, plus excitant et différent à chaque étape. Après, on pourra voir ça comme du blabla écrit un soir d'été dans un grand appartement ou le luxe abonde et où les touches du macbook pro encouragent à penser que tout va bien? Mais même si la vérité est faite bien évidemment de ces deux tendances il est évident qu'avoir l'opportunité de partir rejoindre la personne aimée à l'autre bout du monde pour commencer quelque chose de parfaitement inconnu où tout peut arriver et tout peut changer, c'est chouette, et même mieux. Et peut-être cliché, mais les clichés se font rares dans le monde réel de nos jours. C'est sympa de vivre une histoire de film, hein, je vous jure! Je suis content de laisser les personnes que j'aime faire leur chemin et les retrouver ensuite, quand les choses auront changé, et tout et tout. Je reprends ma vie là où je l'ai laissée il y a deux ans: une vie que j'aime où je réussis quoi que j'en dise à me mettre là où je le veux à chaque fois. Plus l'angoisse de l'erreur d'Estienne... Heureusement j'ai la chance d'avoir une deuxième (ou plus?) chance, on va faire en sorte d'être productif et attentif.

Les oiseaux, le soleil, les gouttes de pluie fraiches, les feuilles bien vertes, le vent chaud, l'herbe humide, blablabla, tout est fini, c'est chouette!

C'est fini!

Et bientôt ça recommence, tralala. Lala

it's over now

Last hours... Plus que 15 en fait. 15 heures à bosser et à s'arracher des croquis pour essayer de pondre quelque chose, dernières heures de stress avant le relachement. Mais cette partie là, on en parlera en temps voulu... Nous n'y sommes pas encore.
Peace =.=

Bonnes nouvelles, soleil qui brille... Travail à faire, mais ça avance tout de même. Et puis, je vais être tonton bientôt, avec ma soeur qui est enceinte. Ca remonte le moral et ça donne envie de se rebooster.
A moi le prochain? =.=

Déjà chaud, encore froid, blabla, entre deux saisons... Impossible de profiter simplement du soleil qui adoucit, j'ai toujours la grosse épreuve qui m'attend dans l'esprit. Enfin, je ne vais pas m'amuser à feinter un stress monumental quand je n'ai droit qu'à quelques montées d'adrénaline au réveil, comme ce matin. Il serait tout de même bon que je me mette au travail, n'est-ce pas? Rien n'est acquis. Alors en attendant, j'écoute pleins de nouvelles choses, et je crée pleins de nouvelles choses, qui, merci bien, me plaisent.

Je remonte la pendule jour après jour, pour me lever à heure raisonnable... Sans avancer dans mes taches. Et supporter deux fardeaus en simultané ne me fait pas de bien, me revoilà, inanimé, sur la même chaise, une boule au ventre.