22 juillet. Rhaaaaa, les jours défilent trop

22 juillet. Rhaaaaa, les jours défilent trop vite! Les dures réalités qu'on aimerait bien voir changer.
Soirée de festival hier soir. Musique dub electro et reggae... très très longue à décoller, le scenario "je cours après tout le monde sans jamais trouver personne" jusqu'à pas d'heure pour finir en s'amusant un peu, quand même. Je suis censé remettre ça ce soir, après tout, je le regretterai une fois parti si je n'ai pas revu tout ce beau monde tant qu'il en était temps.
Accessoirement, je cours après mon téléphone qui continue à sonner dans le vide à l'autre bout du fil sans fil. Et j'ai beau savoir pertinemment qu'il vaut mieux profiter de sa liberté tant qu'on l'a encore, si ce qui vient après est voulu, j'ai toujours ce besoin de lui parler. Je me partage entre un petit Moleskine, rempli de quelques pages, qui m'accompagnera là bas, et cette page, un peu désertée. Je regrette un peu il y a 2 ans (belle syntaxe), où je proliférais dans la création sans me poser les mauvaises questions. Maintenant je regarde ce moment et ce que j'y ai fait, et je vois toujours ce que j'ai fait de mieux. Le mieux, justement, c'est de reprendre les choses là où je les avais laissées, en profitant de ce que j'ai quand même appris à Paris. Il y en a eu des choses. Et puis jouer du piano! Profiter de tout le beau matériel. Redevenir mélancolique, et me remplir de toutes ces bonnes volontées qui me mènent toujours quelque part. Maintenant, je sais les arrêter au moins un peu quand il faut, et ne pas aller trop loin. Redire à tous ces gens "je pars à Taiwan apprendre le chinois", ça m'a remontré que la vie va continuer ici, et que je n'en ferai pas partie. Mais bon, soyons réalistes, je n'en faisais plus partie à Paris, alors autant faire partie de quelque chose, ailleurs.
Assez d'inepsies vaseuses.