The look of love
Quelle bele soirée... Dommage, vraiment dommage que beaucoup soient partis aussi tôt, et que d'autres ne soient pas venus du tout, mais j'ai pu ne garder que les bons côtés de tout ça pendant une soirée. Boire (beaucoup) et envoyer des sms (beaucoup aussi, mais il l'a cherché le petit Lucas). Ce soir je suis toujours barbouillé, et il y a toujours du monde dans l'appart, qui vient de renaitre de ses cendres. C'est presque agréable d'y vivre d'un coup! Non, ça l'est complètement. Je continue à faire l'éléphant en zoo, je balance d'un côté puis de l'autre dans mes sentiments, à tout laisser valser puis à me dire que tout en vaut la peine, après je ne sais quel évènement réjouissant. Encore une fois je devrais dormir et je suis devant mon ordi à parler avec monsieur internet. I'm still drowning in glue. J'attends tellement de choses! Que me restera-t-il si elles se concrétisent? Et quoi, si rien ne se passe, je finirai aigri, plein de regrets? Je dois me laisser le temps, mais ne pas déconner non plus. A écrire ici, je me rends au moins que mes messages se suivent et se ressemblent. Il n'y a plus de voile, de couleurs, d'entonoir ou de bille en plomb. Il n'y a plus que ce que je fais maintenant, et pourtant je ne fais rien, et je m'en arrache les cheveux, et j'apprécie les compliments mais attends toujours que quelqu'un à qui j'ai envie d'en faire m'en dise. Je veux étaler ce que je produits, oui je veux de la reconnaissance, du concret, pas une sensation qui dure quelques minutes, avant que je ne m'en lasse et que j'attende autre chose de mieux. Je vieux bien ne pas être extrèmement démonstratif, mais j'en ai marre de me sentir indésirable aux yeux de ceux que je voudrais pour moi. De celui, peut-être... Et si je me faisais prêtre?
Good night...